Après des mois passés parmi les Esquimaux, Paul-Émile Victor n’est plus un kratouna, un blanc. Aguerri à la chasse, inventeur de son propre système d’attache des chiens de traîneau, il continue néanmoins d’étudier le savoir-faire ancestral de ce peuple et retranscrit quotidiennement ses observations. De L’art bien particulier de la…
« Les chiens. Nos chiens. Nos compagnons de chaque instant. Nous avions appris à les connaître, à les aimer. Ils dépendaient de nous comme nous dépendions d’eux. » Ayant vécu « comme un Eskimo parmi les Eskimos », Paul-Émile Victor fut l’un des derniers à utiliser des chiens de traîneaux en matière d’exploration polaire…
C’est en 1934 que l’explorateur Paul-Émile Victor, embarqué sur le Pourquoi-Pas ? du commandant Charcot, découvre le Groenland et les Esquimaux d’Ammassadik. Quatorze mois durant il partage le quotidien de la famille esquimaude qui l’adopte. En 1936, il traverse à pied le désert de glace du Groenland. Puis ce sera la…
En 1934, l’explorateur Paul-Émile Victor, embarqué sur le Pourquoi pas ? du commandant Charcot, découvre le Groenland et les Esquimaux d’Ammassalik. 14 mois durant, il vit seul au milieu d’eux. Boréal est le récit de cette expérience unique. La chasse au narval, la rencontre avec l’ours, les récits des magiciens, Victor…
Né en 1907, originaire du Jura, Paul-Émile Victor a vécu deux ans parmi les Inuit du Groenland, où l’avait déposé le Pourquoi-Pas ? du commandant Charcot. En 1947, il fonde les Expéditions polaires françaises qui, de l’Arctique à l’Antarctique, n’ont cessé de faire progresser la connaissance du milieu polaire. Aventurier, ethnologue,…
« Derrière ce rocher j’ai vu les glaces J’ai vu les glaces jusqu’au loin Et je me suis assise sur ce rocher Qui a l’air d’un corbeau (Poème eskimo) » Des poèmes eskimo collectés et traduits par Paul-Émile Victor. En postface, un conte pour mieux connaître les habitants du Groenland.
C’est une histoire dans la lignée de l’inoubliable Apoutsiak, le petit flocon de neige que nous, les enfants de Paul-Émile Victor, avons retrouvée au fond d’une malle, plusieurs années après sa mort. Sans doute notre père, qui entreprit de l’écrire alors qu’il séjournait sous les tropiques, se souvenait-il avec regret…