L’Uruguay

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J’ai failli rester coincé en Uruguay. Mais le p’tit virus plein d’poils, à deux jours près, ne l’a pas voulu ainsi. Dommage ! Car l’Uruguay est un pays ô combien attachant… ¡ Vamos !

Coincé entre ses deux voisins géants, l’Argentine et le Brésil, l’on y arrive en avion par sa capitale, Montevideo, ou en bateau depuis Buenos Aires en traversant l’estuaire du Rio de la Plata (2h30 de ferry, ou 1h pour Colonia del Sacramento). La moitié des trois millions d’Uruguayens habite Montevideo, qui est une ville agréable et moderne.

180 kilomètres à l’ouest se niche Colonia del Sacramento, plus ancienne ville du pays (~ 1680 quand même…). Bucolique et préservée, le long de l’estuaire, on y croise de nombreux Argentins en goguette.

BBQ !

Continuons notre voyage vers le Nord et l’intérieur du pays, à travers la pampa. Pas grand chose à dire, c’est vide, c’est plat, des bœufs qui paissent, des nandus qui courent, le goudron disparaît, la circulation aussi… Seule étape intéressante : Tacuarembo et son festival annuel de Gauchos (12 millions de têtes de bétail en Uruguay, 60 kgs de barbaque par personne et par an !), pour le reste, vivement la côte et le retour à la mer !

Et je n’ai pas été déçu… Quel littoral ! De Punta del Diablo à Piriapolis, quelques villages ensablés et tranquilles parsèment le front de mer, refuges de hippies septuagénaires échoués là-bas dans les années 60, de surfeurs déjantés, à la recherche d’une douceur de vivre anachronique et libertaire. Il faut dire que Pépé Mujica, président débonnaire de 2010 à 2015, ex-guérillero d’extrême gauche, a légalisé l’avortement, le mariage pour tous et l’industrie cannabique !

En résumé, on ne pas vraiment dire que l’Uruguay soit une destination touristique et culturelle. Peu de choses à visiter, pas grand chose à y faire, hormis profiter de sa douceur de vivre, du grand air, des kilomètres de plages désertes. De la nonchalance et de la gentillesse de ses habitants. D’être loin, très loin, très très loin, des flux touristiques…
Comme un petit coin de paradis oublié des hommes, un secret bien gardé qu’il ne faudrait pas ébruiter, une femme adorée à choyer.

¡ Hasta Luego !

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